Rika, le sac étoile

Comme de nombreux talents d'aujourd'hui, la griffe Rika nous vient des pays du Nord. Si nous ne la découvrons qu'aujourd'hui, cela ne signifie pas que cette dernière vient d'éclore dans le paysage fashion. Simplement, il aura fallu que Stefano Pilati nous fasse aimer les étoiles pour nous nous intéressions à celles qu'Ulrika Lundgren manie avec grâce…

En travaillant pour "Elle Décoration" et en faisant des séries mode pour Vogue, Ulrika Lundgren s'est forgée une idée bien précise de ce que devait être un vêtement féminin. À savoir une pièce de qualité, alliant esprit rock et matière vintage, de manière à distiller un parfum à la fois rebelle et tendre.

Cette jeune Suédoise, styliste de mode et d'intérieur, gravite dans les sphères branchées de Stockholm, et y côtoie de nombreux acteurs de la mode. C'est ainsi qu'il y a six ans, elle confectionna pour certaines de ses amies mannequins des sacs au motif étoilé. Ces derniers ont très vite attiré l'attention, et nombreuses furent celles qui demandèrent où l'on pouvait se les procurer. Face à un tel enthousiasme, Ulrika sentit que ses créations avaient un réel potentiel de commercialisation, et lança ainsi sa propre marque dénommée Rika. Depuis, elle allie design et stylisme en freelance, tout en développant en parallèle les collections de Rika.

Des collections éprouvettes que l'on a pu découvrir chez Colette, et qui témoignent d'un véritable sens de l'élégance. On y sent l'attention que la créatrice porte aux moindres détails, ainsi qu'à la plus petite finition, ce qui donne naissance à des vêtements finement ciselés, divinement urbains et parfumés de cet indéfinissable style suédois qui rend les créations des autochtones fabuleusement désirables. Dans ce vestiaire pointu, c'est le sac étoile, nourri à l'air du temps et alliant avec goût modernité, rock and roll et fraîcheur citadine, qui nous a fait chavirer.

Jusqu'à présent, le thème étoilé - suggéré par certains couturiers - était resté lettre morte ; ce temps est désormais révolu. Direction Colette…