Autopsie d'un shopping #1 : Bottines Marc by Marc Jacobs

En matière de shopping, apprendre de ses erreurs permet souvent d'éviter bien des déconvenues. C'est pourquoi j'ai décidé de disséquer certains de mes achats malheureux, afin d'essayer d'en tirer quelques leçons. Au menu du jour : mes bottines Marc by Marc Jacobs...
Bottines Marc by Marc Jacobs

Pourquoi j'ai craqué :


Nous sommes en 2010. Après 3 années de bons et loyaux services, mes bottes italiennes en cuir grainé viennent de rendre l'âme. Malheureusement, impossible de retrouver les mêmes, ni de leur redonner vie une énième fois, mon cordonnier ayant fini par rendre les armes. Il me faut donc rapidement trouver une nouvelle paire de bottes, et ce d'autant plus à l'époque je ne m'envisage autrement qu'en talons.

Direction les Galeries Lafayette et leur étage dédié aux chaussures. Aucun coup de coeur à l'horizon : je trouve tout trop cher et surtout rien ne correspond à mes attentes. Au bout de 15 minutes, une paire de bottines Marc by Marc Jacobs attire mon attention. Ce n'est pas le coup de foudre, mais avec leur cambrure maitrisée et leur découpe légèrement western, elles m'apparaîssent susceptibles d'allonger ma silhouette au quotidien sans trop gêner ma démarche. Leur petite dégaine seventies fait par ailleurs écho à mon obsession du moment : le look de Jaclyn Smith dans la série "Drôles de Dames".

Une fois aux pieds, je les trouve assez stables, seule la hauteur de la tige - flirtant avec le premier quart du mollet - me chagrine un peu. Reste la question de la marque : je n'ai jamais acheté de Marc by Marc Jacobs, mais ayant eu des échos plutôt positifs en ce qui concerne leurs chaussures, je me dis qu'elles doivent valoir leurs 200 euros passés.

La vendeuse, qui me certifie qu'elles me vont "à merveille", balaie mes dernières hésitations. Au moment de payer, le doute m'étreint à nouveau, mais le phénomène d'engagement me pousse à composer docilement le code de ma carte bleue...
Bottines Marc by Marc Jacobs

Pourquoi je le regrette :


Pressée par la nécessité de me trouver rapidement une paire de chaussures, j'ai involontairement occulté certains points essentiels :
Il ne s'agit pas de bottes, mais de bottines, ce qui signifie que je dois repenser toutes mes tenues. Or, si mes bottes se mariaient parfaitement avec mes robes flirtant avec le genou et mes jupes de patineuse, ce n'est malheureusement pas le cas de ma nouvelle acquisition.
Oscillant entre le bleu cobalt et le bleu turquin, leur couleur - que j'avais trouvé si belle et originale au moment de l'achat - se révèle difficile à assortir au quotidien. Une fois associée à des collants opaques noirs, les possibilités de looks sont en effet loin d'être infinies.
Le manque de discrétion du rectangle en métal gravé du logo de la marque apposé sur chaque bottine s'avère vite gênant, tout comme le claquement de talon sonore accompagnant chaque pas.
La hauteur de tige des bottines (8 cm en partant de la malléole), leurs très fines semelles et leur pied étroit ne flattent pas vraiment mes mollets de sportive.   

Autant de raisons qui me poussèrent à finir l'année en Doc Martens…
Bottines Marc by Marc Jacobs

Les leçons que j'en tire :


Toujours faire un premier repérage les poches vides, afin d'éviter d'acheter une pièce sur un coup de tête. Dormir sur un projet d'achat permet souvent d'y voir plus clair.
Eviter de prendre des chaussures dans une autre couleur que noir ou marron si l'on veut pouvoir les porter au quotidien.
Ne pas croire que les petits détails qui nous chagrinent au moment de l'essayage disparaîtront comme par magie. Très vite, on ne voit plus qu'eux.
Ne jamais acheter une pièce si l'on ne parvient pas à l'intégrer mentalement à au moins 2 ou 3 looks de notre garde-robe.
Ne pas hésiter à revendre illico sur eBay un modèle qui ne nous satisfait pas pleinement, sous prétexte que l'on va "bien finir par trouver une occasion de le porter".
Une fois à la caisse, préférer le paiement en espèces, qui permet de mieux se rendre compte des sommes engagées...
Par Lise Huret, le 17 décembre 2013
Suivez-nous sur , et
Les essentiels du style chic
->EN SAVOIR PLUS
Quelle veste porter avec une robe longue ?
->EN SAVOIR PLUS
Tenue tendance, chic et décontractée
->EN SAVOIR PLUS
Jupe longue noire : comment la porter en 2024 ?
->EN SAVOIR PLUS
67 commentaires
Tous les commentaires
TwinkleIl y a 10 ans
Super nouvelle section d'articles. Ton idée est géniale.
Merci Coco!
RÉPONDRE
LaureIl y a 10 ans
+ 1
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci les filles !
RÉPONDRE
SamanthaMIl y a 10 ans
Et oui à qui ce n'est jamais arrivé! Je te comprends tout à fait parfois j'ai tellement envie de faire du shopping ou de trouver quelque chose en particulier que je me jette sur ce qui s'en approche le plus... Heureusement je me suis calmée ces derniers temps et je réfléchi davantage aux choses que tu as citées en fin d'article. Je te rejoins tout à fait à propos de la plaque en métal des bottes, ça aurait été bien mieux sans! Mais c'est un peu la marque de fabrique de Marc by Marc Jacobs, il y en a tous le temps sur les accessoires et c'est dommage...
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Oui, c'est leur marque de fabrique... Dommage car cela parasite quand même pas mal l'esthétique de leurs modèles :/
RÉPONDRE
BrunetteIl y a 10 ans
je plaide coupable aussi! J'ai pris l'habitude depuis peu, de ne dépenser des sommes importantes que pour des vrais coups de coeur; ça limite les achats, mais au moins on est sûr d'eux! Si je doute, je laisse et je reviens (jusqu'ici je ne suis jamais retourner chercher un achat cher et "douteux", comme quoi...) A l'inverse, j'ai déjà raté des coup de coeurs en hésitant bêtement (le prix, souvent), et aujourd'hui je ne me laisse plus avoir: un CDC est un CDC, on ne résiste pas!

Sinon j'aime beaucoup le titre !
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Je me souviens d'un caban Le mont Saint Michel à 350 euros, ultra bien coupé que je n'avais pas acheté à cause du prix. Je l'ai amèrement regretté car je n'en ai jamais retrouvé un aussi beau. Aujourd'hui ceux qui me font de l'oeil sont bien plus chers. Un beau caban à 350 euros c'était pas si mal en fait.
RÉPONDRE
MarieTIl y a 10 ans
"Autopsie", très bien trouvé comme idée de titre. J'aime le concept d' autopsier le cadavre d'un faux-bon achat ! Cela dit moi je le trouve très bien ces boots ;)
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
C'est ma passion pour Dexter qui m'a influencé ;)
RÉPONDRE
SidhartaIl y a 10 ans
Aaaah Coco, je suis sûre que tes lectrices doivent se sentir très proches de toi en ce moment !!!

Le pire dans les erreurs d'achat est qu'elles culpabilisent du coup d'acheter LA bonne pièce (cf mon armoire qui contient deux chemises blanches que je ne mets jamais, mais dont la simple présence m’empêche d'acheter une troisième qui m'irait vraiment bien - puisque j'en ai déjà deux...)

Pour moi c'est vraiment l'achat sur internet sans essayage préalable, "pour gagner du temps", qui cause le plus de ravage... Maintenant je commande toujours systématiquement deux tailles d'une même pièce pour être sûre de mon coup, mais j'oublie souvent de renvoyer ce qui ne va pas (bonjour la note, mais mes copines sont contentes)

Cela dit, même si on se connaît bien, le "bon achat" garde toujours une part de mystère (qui sait si un pull va boulocher, un cuir se détendre, une coupe ou une couleur nous sortir des trous de nez au bout de trois jours ?)
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
C'est vrai que les "mauvais achats" culpabilisent et nous empêchent d'aller vers le "bon achat"... Il ne faut donc pas hésiter à s'en débarrasser d'une manière ou d'une autre (Emmaüs ou eBay) afin d'y voir plus clair.

Totalement d'accord, il y a réellement une part de mystère dans le 'bon achat", par contre avec un peu d'expérience je pense que l'on peut éviter 80% des mauvais ;)
RÉPONDRE
SidhartaIl y a 10 ans
Je ne vends rien, je donne tout (pas le temps, en plus je dois faire honneur à mon pseudo) ;-)
RÉPONDRE
N.Il y a 10 ans
Très bonne idée cet article, il traduit bien l'approche qu'on observe ces derniers temps chez pas mal de blogueuses: analyser ses achats pour acheter moins mais mieux. La démarche est super intéressante! En ce qui me concerne, je me suis imposé deux "contraintes" qui me permettent de limiter les craquages: je n'achète quasiment plus qu'en soldes, mes choix ont donc presque une saison pour "mûrir", et je fais de plus en plus attention aux matières (un pull à plus de 50% d'acrylique? Exit!), ça réduit l'offre plus que je ne pensais.

Pour en revenir à tes bottines, on doit être bcp à se reconnaître dans les raisons de cet achat raté: l'urgence de remplacer une paire qui a rendu l'âme, les doutes endormis par la vendeuse et autres "je finirai bien par me faire à tel détail"... Finalement, est-ce que ça a vraiment été un mauvais achat ou les portes-tu un peu quand même?
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
C'est la maturité qui pointe le bout de son nez ;)

Ces bottines, je les ai très peu porté les 2 années qui suivirent leur achat. Mais curieusement, je les ai ressorti pour ma grossesse . Je ne sais pas pourquoi, mais elles fonctionnaient bien mieux avec ma silhouette de femme enceinte...
RÉPONDRE
ChanelleIl y a 10 ans
Ahahaha ! Je trouve ton article tellement drôle. Surtout la partie "les leçons que j'en tire". Mon dieu, je pourrais faire cela avec tellement de chose.
Encore une fois, merci Coco !
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci :)
RÉPONDRE
CohibaIl y a 10 ans
Excellent billet, Coco ! Ah, combien d'argent n'aurais-je pas économisé ou mieux investi si j'avais par le passé pris davantage de recul au moment de faire un achat !

Je te rejoins en tous points sur ce que tu écris. J'ajoute à tes propos :

_ lorsque l'on convoite un vêtement ou un accessoire, toujours se demander dans quelles circonstances on le portera. Si le vêtement ou l'accessoire en question ne s'intègre pas illico à notre mode de vie, il est parfaitement illusoire de se dire que les circonstances se présenteront plus tard qui nous permettront de le porter. En d'autres termes : un achat doit participer d'un besoin. Si on achète pour ensuite créer le besoin, on peut être sûre que l'objet que l'on a acheté restera au fond de notre dressing, et créera un sentiment de honte et de culpabilité par la même occasion. C'est peut-être ça, les cadavres dans le placard, non ?

_ inutile de céder à la pression en se disant que si on ne se jette pas sur la pièce que l'on a remarquée, elle va nous échapper. Quand une vendeuse me dit que c'est le dernier modèle qu'il lui reste en boutique, je prends la fuite. Je déteste que l'on fasse pression sur moi et qu'on m'empêche de m'en remettre à mon libre arbitre.
Dans certains cas, oui, c'est vrai, il y a un risque pour que ladite pièce soit achetée par quelqu'un d'autre. Et alors ? Nous ne sommes pas dans une société de pénurie de biens de consommation, tout de même ! Je pars du principe que si quelqu'un d'autre achète la pièce avant que je n'aie le temps de mûrir ma décision, c'est que cette pièce n'était pas faite pour moi. Et, généralement, soit j'en trouve une autre qui me plaît et me convient davantage ; soit je retrouve cette pièce un peu plus tard. C'est ce qu'il est arrivé il n'y a pas très longtemps. J'avais repéré un très beau sac. J'entre dans la boutique, je scrute et étudie l'objet. Je suis conquise. Mais le prix m'arrête : 650 €. Il est hors de question que je me précipite ! Une vendeuse s'approche. Elle a certainement remarqué mon regard briller. Pour ne pas me laisser harponner, je lui dis que je suis hésitante, que je me contente de jeter un coup d'oeil, mais que je ne suis pas décidée à acheter. Elle utilise alors son arme d'attaque : "Ce modèle part vite, il ne nous reste que celui-ci en boutique. Et je ne sais pas du tout si nous en recevrons d'autres". A cet instant-là, je la hais. Elle a sorti l'artillerie lourde. Que faire ? M'empresser d'acheter ce sac pour être sûre qu'une autre ne connaîtra pas à ma place d'indicible bonheur de le posséder ? Ou bien rester de marbre ? Je choisis la seconde option. Je choisis de ne pas céder à la stratégie d'abus émotionnel de la vendeuse. Elle a compris. Elle me lance un regard noir, plein de reproches et de dédain, et tourne les talons. Intérieurement, je lui réponds : "Ma cocotte, tu claquerais 650 € sur un coup de tête, toi ? C'est la moitié de ton salaire. Alors tu ne vas pas prendre des airs outrés parce que je refuse de larguer sur-le-champ une somme que tu ne serais pas en mesure de payer, sauf à vendre ton âme ?". Je sors de la boutique, fière d'avoir gardé la tête froide. Je me dis que bien que ce sac soit de très belle facture, son prix n'est pas justifié et qu'en conséquence, je n'irai pas me dépouiller pour enrichir les cadres dirigeants de la marque qui empochent des salaires exorbitants grâce à des pigeonnes qui ne sont pas capables de garder l'esprit critique. Et... devinez quoi ? Trois mois après, je retrouve le sac... SOLDE à 50% !!! Il est là, il m'attend, il est pour moi ! Hahaha ! Je jubile !
J'estime que le prix soldé devrait être en réalité le prix à plein pot. La plupart du temps, les prix sont exagérément gonflés. Le luxe est une bulle. Quand je suis tentée par un coup de coeur, je pense à cette anecdote rapportée par Loïc Prigent sur le plateau du Grand Journal dans laquelle il raconte qu'un jour de membres du Conseil d'Administration de LVMH se sont dit "Et si nous tentions le sac à 1000 € ?". Certains membres leur auraient répondu que c'était irréaliste et déraisonnable. Ils ont donc tenté le coup. Ca a marché. Alors, pourquoi pas 1500, pourquoi pas 2000 ? Les prix sont complètement déconnectés de la valeur réelle et objective du produit. Donc, à présent, la plupart du temps, à plein pot, je dis un "non" ferme et définitif. Regardez un peu l'exemple des collants en résille strassés YSL de la collection actuelle : 750 € ! C'est du grand n'importe quoi quand on sait que Topshop fait quasiment les mêmes à 13 €. Idem avec les chemisiers en soie à noeud lavallière de la même collection : 1500 £ le chemisier sur net-a-porter. Ca frôle la débilité. J'en arrive à penser que pour acheter des pièces à de tels prix, il faut être soit la petite amie, l'épouse ou la fille d'un (au choix) mafieux/dictateur/émir/footballeur, soit une tradeuse sous cocaïne, soit une escort, soit cinglée.
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
J'admire ton bon sens et ton self-control !
Je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait que les prix sont déconnectés de la valeur réelle du bien en question. Par des prix extrêmement élevés, certaines marques veulent acquérir le label "luxe", comme Saint Laurent par exemple. Et cela plait à une poignée de privilégiées qui n'achèteraient pas si c'était moins cher :/
C'est un autre monde...
RÉPONDRE
CohibaIl y a 10 ans
Je n'ai pas toujours été si raisonnable et maîtresse de moi-même... C'est une repentie qui parle :). En fait, c'est après avoir eu des déceptions comme celle que tu relates dans ton billet et en me rendant compte au fil des mois que j'étais en train de perdre mes réflexes de bonne gestion financière, que mes achats devenaient de plus en plus fréquents et onéreux (surtout quand j'avais des coups de stress ou des émotions fortes - et comme nous avons en permanence des émotions...), un signal s'est déclenché dans ma tête. Je me suis dit qu'il me fallait vraiment recouvrer mes esprits et qu'il était hors de question d'en arriver un jour à perdre le contrôle. C'est vite acquis, des réflexes, dans le bon comme dans le mauvais sens. Et quand on voit dans quelle déchéance financière peuvent tomber de nombreuses fashionistas, c'est vraiment extrêmement flippant. Tous sauf ressembler un jour à ça ! C'est l'envers de la mode dont on ne parle presque jamais, et pourtant cela est malheureusement très répandu, y compris chez les personnes très riches. Les privilégiées en question dont tu parles ne sont pas toujours à l'abri de la ruine. Les destins d'actrices (et d'acteurs) de cinéma qui ont fini endettées en sont un bon exemple. On peut se dépouiller dans les maisons de couture comme chez Zara. Tout est une question d'échelle, mais au bout du compte, le résultat est le même.
Donc :
1. On trouve d'autres échappatoires au stress ou aux émotions négatives que le shopping.
2. On démystifie de discours ambiant sur la mode et le marketing fashion.

Pour ce qui est de la 1ère solution, en fait c'est très facile et très agréable de trouver d'autres sources de contentement, bien plus constructives.
En ce qui concerne la 2ème, oui, je clame haut et fort la nécessité de sortir de l'illusion et de la servitude volontaire. Je refuse catégoriquement de devenir une esclave consentante de ce marketing. Quand on pense que Miuccia Prada affirme elle-même utiliser toujours le même sac !... On ne s'étonnera pas qu'elle ait bâti un empire industriel.
J'ai de plus en plus le sentiment que la société de consommation - dont le système de la mode est l'un des piliers - recrée une forme de féodalité. A sa tête, les grands patrons de l'industrie fashion, semblables aux seigneurs médiévaux. A sa base, tous les consommateurs tels des serfs. Nous sommes comme les esclaves du Moyen Age, nous travaillons pour enrichir les souverains dominant ce système. On m'objectera peut-être que les vrais esclaves, ce sont les ouvriers des usines textiles au Bengladesh, en Chine ou au Pakistan. Certes. Mais le consommateurs occidental est lui aussi transformé en esclave : il dilapide des salaires qui tendent de plus en plus vers la baisse dans des objets de plus en plus chers.
Donc, désormais, j'ai le réflexe de ramener toujours le prix de vente d'une pièce à ce que je perçois de sa valeur objective. Le chemisier Saint Laurent à 1500 £, ce n'est pas du luxe. C'est un morceau de soie. Est-il cousu d'or ? Serti de pierres précieuses ? Non ! Où est la rareté dans l'objet ? Quelle est son unicité ? Nulle part : c'est une pièce fabriquée en série dans une usine qui, une fois achetée, ne vaut plus rien. A moins de trouver sur eBay une bonne âme un peu rêveuse ou quelque peu déjantée qui sera prête à mettre la moitié du prix d'origine dans cet objet.
Des prix aussi vides de sens font perdre toute identité de "luxe" à ces marques. L'idée du luxe doit être fondée sur une réalité tangible et/ou objective : unicité (comme pour une oeuvre d'art), rareté (du matériau, de la forme, ect.). Réduire le luxe à une valeur marchande dépourvue de toute objectivité, ce n'est rien d'autre que de la spéculation. C'est fabriquer une bulle, qui finira un jour par exploser. L'objet finit par ne plus rien représenter là-dedans. C'est un bout de tissu avec une étiquette cousue dessus. L'imposture est totale. On peut se demander à quoi cela sert, au juste, puisque l'objet n'a plus aucun intérêt pour lui-même, pour ce qu'il est objectivement. Je ne sais pas... A blanchir de l'argent sale ?
RÉPONDRE
SpunkyIl y a 10 ans
Excellent ton passage sur la féodalité de la mode. Je suis complètement en phase avec tes idées.
Le système n'est pas sain d'un bout à l'autre de la chaîne. Les marques, elles gagnent toujours, à la fois sur notre dos et sur le dos de leurs employé(e)s.
Même avec des produits soldés, elles gagnent de l'argent. Les tendances ne servent à rien d'autres qu'à aiguiser notre appétit de consommation, créer artificiellement, à grands renforts de stars, de marketing. L'amour du vêtement, la spécificté du corps de chacune n'est pas dans ce discours. Cependant, je comprends, pourquoi les gens suivent les tendances pour eux, c'est suivre la Mode. Il y a une excellente journaliste française qui adore les marques japonaises et avoue dénicher ses trouvailles durant les soldes et VP.
@Coco, Les soldes font peur, mais aux VP, il y a souvent un public de passionnés et parfois c'est de belles rencontres qui se nouent. Celles organisées par Comme Des Garçons tous les 3 ans ou Alaïa tous les 10 ans attirent plus les connaisseurs que d' hystéros, idem chez Hermés.
RÉPONDRE
matchingpointsIl y a 10 ans
C'est peut-être la petite plaque en métal qui nous aurait empêchées de faire la même erreur - trop voyant, trop "marque" et sûrement le prix ! En plus, il vaut être avec quelqu'un en plus du vendeur...
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Oui, mais avec qui ? La copine qui n'ose pas dire que c'est moche ? La soeur qui n'en a rien à faire de la mode ? Le mari qui baille d'ennui ? La meilleure amie qui vous trouve top quoi qu'il arrive ?
RÉPONDRE
matchingpointsIl y a 10 ans
Non, la vraie bonne copine qui dit vraiment ce qu'elle pense ! Ou encore mieux, la propre fille qui ne loupe jamais sa mère - mais vous êtes encore trop jeune :)
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Dans le registre " la propre fille qui ne loupe jamais sa mère", j'ai une petite soeur de 19 ans qui devrait parfaitement faire l'affaire ;)
RÉPONDRE
Choubidou Il y a 10 ans
Comme le gros pull ultime (GPU) de Balibulle, le complice de shopping ultime (CSU) existe : en général le meilleur copain gay, qui est le seul qui combine culture fashion, oeil de lynx et franchise à toute épreuve (on peut taper dans le métrosexuel chez les plus jeunes, mais il risque de ne pas tout à fait dire ce qu'il pense)
RÉPONDRE
mashIl y a 10 ans
Excellent article !
PS : Coco , as tu la réponse ? cf ton post : "Mais quel âge peut bien avoir cette toute jeune mannequin ? (collection Caroline Blomst) - http://bit.ly/19Qc49p"...
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci :)
Non :/
RÉPONDRE
matchingpointsIl y a 10 ans
@ Choubidou : c'est une autre variante de la meilleure copine :)
RÉPONDRE
SamanthaMIl y a 10 ans
Elle s'appelle Miranda N de l'agence suédoise Mikas, il y a des photos d'elle sur ce site qui mettent encore plus en avant son jeune âge par contre pas d'âge mentionné juste les mensurations évidemment.

http://forums.thefashionspot.com/f52/miranda-n-243...
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Bravo, bon travail d'investigation !
RÉPONDRE
SamanthaMIl y a 10 ans
Merci Coco =)
RÉPONDRE
virginie/mode9Il y a 10 ans
En fait, il n'y a rien de pire que de chercher une pièce hyper précise (surtout lorsqu'il s'agit de remplacer quelque chose que l'on a adoré). Le cahier des charges est tellement lourd que c'est peine perdue...Généralement tu finis par acheter quelque chose par dépit et non sur un réel coup de coeur. Et puis, il faut aussi savoir passer à autres choses - les fringues c'est fait pour ça...pour être dans un mouvement permanent, comme la vie ! :-)
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Pour le coup, cet achat malheureux m'a vraiment fait passer à autre chose : du 100% talons, j'ai bifurqué vers le 90% plat ;)
RÉPONDRE
handMODEIl y a 10 ans
Excellent cette section ^^
Tu l'as dit il faut faire la distinction du coup de tête et celui du cœur :)
Le repérage et une bonne nuit dessus remettent les idées en place...
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci !
La nuit de sommeil pour y voir plus clair, j'y crois vraiment ! Ca marche aussi pour les grandes décisions à prendre et pour les interrogations existentielles du style "ce pot de Nutella, je lui règle son compte ou pas ?"
RÉPONDRE
tataofmoscowIl y a 10 ans
Ca alors, suis rassurée.
Même la plus Grande Prêtresse de la mode peut se retrouver dans ma situation (:
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Au fond, on est toutes pareilles ;)
RÉPONDRE
SpunkyIl y a 10 ans
J'applique le point 2, toujours acheter (en majorité) des chaussures noires ou marrons.
Et je rejoins Cohiba, les prix sont totalement déconnectés de la valeur réelle de l'objet, je suis une récessionista for life. Je n’achète presque plus rien plein pot !
J'admirais une jupe à 550 euros au Bon Marché qui a fini à -50% quelques mois plus tard, idem avec les shoes démarquées 2 fois ! La patience est une vertu.
Il y a des trésors durant les soldes et ventes privées des grandes marques, du coup, je me lamente rarement sur mes erreurs ou craquages, c'est des "pièces" de collection, des modèles de défilé ou des prototypes. Ainsi, le coup de coeur suit le coup tête et inversement.
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Je devrais faire comme toi : soldes et ventes presse. Mais j'ai tellement de mal avec l'hystérie des VP et la folie des soldes... Il va cependant falloir que je m'y fasse si je veux acquérir de jolies pièces sans me ruiner complètement.
RÉPONDRE
SpunkyIl y a 10 ans
Je me souviens d'un vieux post où tu fustigeais les soldes, or dans le luxe les prix sont multipliés par 4,5 dans la grande distribution la marge est moins importante.
Ce que tu ne donnes pas à la marque, tu le gardes pour toi :-)
Pour moi, aucun complexe, surtout quand on suit davantage ses goûts personnels que les tendances.
Les hystéros sont moins nombreuses (sauf chez Marant) dans les VP ou je ne fais pas gaffe.
Les ventes Margiela c'étaient quelque chose, et je ne te décris pas la petite jubilation quand tu rentres chez toi avec une jupe Fendi encore code-barrée à 3523e mais vendue à prix Zara ! Tu retrouves tes victuailles du jour sur style.com portés par des mannequins, chacun voit selon sa bourse et surtout le temps dont il dispose.
RÉPONDRE
CohibaIl y a 10 ans
La patience est une vertu, comme tu l'écris. Et le temps aide à mûrir son achat, à poser un regard nouveau sur l'objet lorsque l'on revient vers lui après plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Je suis devenue à mon tour une recessionista. J'en fais même une attitude militante. Les prix surgonflés que l'on affiche sont une véritable insulte à l'intelligence. Je refuse catégoriquement d'être prise pour une imbécile. C'est une question de dignité, d'amour-propre.
Et puis, c'est un plaisir de faire de belles trouvailles en période de soldes. On n'en apprécie que d'autant plus ses achats par la suite.

De toute façon, il faut aussi se poser la question de nos besoins. Il ne s'agit pas, bien sûr, d'exclure le plaisir de la nouveauté, mais à bien considérer les choses, pour ma part, j'ai bien trop de vêtements et d'accessoires dans mon dressing au regard de mes besoins.
Donc, mes principes sont les suivants désormais : une belle pièce en soldes de temps en temps, et je complète le reste par des basics à petits prix.
Et puis, c'est un vrai bonheur de porter ce que l'on possède déjà plutôt que de se jeter comme une excitée sur des nouveautés qui finiront au fond du placard. Il faut du temps pour s'approprier un vêtement, pour le faire sien, pour s'y sentir à l'aise. Souvent, quand j'achète une pièce, je ne m'y sens moi-même que l'année suivante.
J'ai des choses de chez Burberry Prorsum et de chez Chloé d'y il a trois ans, que je ne commence à vraiment apprécier que maintenant. De belles pièces ne se démodent pas. Surtout si on les a choisies parce qu'elles contribuent à notre style, parce qu'elles expriment notre personnalité, et non parce qu'elles sont supposées être "tendance".
J'ai une robe noire de la collection "dentelle" de chez Prada de l'hiver 2008-2009 que j'apprécie chaque année davantage. Elle n'a jamais été spécialement trendy (chez Prada, les pièces sont tellement fortes qu'elles dépassent largement les tendances), je ne sais pas si elle l'est davantage 5 ans après (quoi que Dolce e Gabbana ait largement contribué ces dernières saisons à faire passer la dentelle dans les moeurs fashion), mais elle me met en valeur, elle souligne certains aspects de ce que je suis, et c'est cela qui compte avant tout. Et en plus, je l'avais eue en solde ! Elle est donc liée à un moment de satisfaction et non à un moment de culpabilisation. Et ça, c'est génial. Un achat doit être avant tout un plaisir authentique, quelque chose qui renforce l'estime de soi, pas quelque chose qui nous fait ressentir de la honte et du remord.
RÉPONDRE
SpunkyIl y a 10 ans
" Je suis devenue à mon tour une recessionista. J'en fais même une attitude militante. Les prix surgonflés que l'on affiche sont une véritable insulte à l'intelligence. Je refuse catégoriquement d'être prise pour une imbécile. C'est une question de dignité, d'amour-propre." +1000

Exactement, comme toi, ma démarche est militante, les actrices, les grands rédactrices, les égéries ne paient pas plein pot. Les vêtements/accessoires sont des prêts, parfois des cadeaux ou ont de bons rabais.
Le temps des soldes, des VP, permet justement de prendre une bonne distance avec le temps de la tendance, de s’extirper de son influence, d'exercer son libre-arbitre puisqu'il s'agit de fringues "démodées" d'une saison voire plus.

"De belles pièces ne se démodent pas. Surtout si on les a choisies parce qu'elles contribuent à notre style, parce qu'elles expriment notre personnalité, et non parce qu'elles sont supposées être "tendance"." VOILA !
On PEUT AIMER LA MODE et se poser des questions sur la sté de consommation et les rouages de l'industrie de la mode. Un vêtement ne devrait pas durer 6 mois au vu des dégâts écologiques que la chaîne de production occasionne.
Merci Cohiba, I am not alone ! lol
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Bon les filles, vous me donnez vraiment envie de revoir ma position sur les soldes ;)
RÉPONDRE
violettebIl y a 10 ans
Riche idee que de partager ses erreurs et donc son experience
ce blog me devient de plus en plus indispensable ! Merci pour sa justesse sa finesse d esprit ,sa documentation
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Ton commentaire me fait énormément plaisir ! Avec Julien, on est en constant questionnement sur "comment faire évoluer TDM ?", alors lorsque cela plaît, on est aux anges !
RÉPONDRE
....Il y a 10 ans
J'adore cette rubrique (bon j'adore tout ce que tu fais donc...objectivité 0).
On s'est toutes retrouvées dans cette situation mais finalement, avec le temps je fais moins ce genre d'horreur.
Personnellement, j'achete rarement hors soldes/VP. De plus, je ne suis pas du genre à collectionner/empiller les basiques "indémodables" dans mon dressing.
Mais finalement, ces erreurs se font plus sur les accessoires que les vêtements. J'ai 4 paires de Balenciaga que je regrette avoir acheté...même si je les ai acheté à moitié prix.

Depuis plusieurs années, j'achete beaucoup de vintage de mes créateurs favoris et ça a un côté jouissif de trouver LA pièce que l'on convoitait depuis plusieurs années.

C'est bizarre mais j'ai l'impression que les blogs ont beaucoup influencé dans le mauvais sens le style de certaines. Beaucoup de femmes achetent des pièces qu'elles ont adorées sur une blogueuse en oubliant non pas seulement leur style personnel mais aussi leur environnement.
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Tu me fais rougir...
Acheter vintage, c'est mon projet à long terme. Mais je pense que pour réussir à trouver LA bonne pièce, il faut la patience d'un chercheur d'or et un peu de temps. Deux choses qui me font cruellement défaut ;)
Pour l'influence des blogs, c'est certain que parfois certaines se laissent influencer de manière irrationnelle. Mais je pense que les filles suivent surtout les blogueuses qui leur ressemblent et qui sont donc susceptibles de booster leur style dans le bon sens, non?
RÉPONDRE
MarieIl y a 10 ans
Merci pour ces conseils!!ils sont vraiment importants pour ne pas faire des erreurs lors du shopping!!
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci :)
RÉPONDRE
IléanaIl y a 10 ans
Juste une chose que je remarque depuis que je te suis : tu prends le temps de répondre à chaque commentaire, et je trouve çela absolument génial de ta part, on sent que tu apprécies les petits mots que les personnes te laissent chaque jour... tu es l'une des rares blogueuses à le faire <3
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
J'essaie de prendre plus de temps qu'avant pour répondre aux commentaires et cela me plait beaucoup :)
RÉPONDRE
JulytoseptemberIl y a 10 ans
quand j'étais plus jeune (bon je ne suis pas très vieille) et que j'étais déjà une bonne shopping alcoholic mais que j'avais donc moins d'argent, j'achetais de façon impulsive, pas très réfléchies et j'ai vite appris à foncer sur ebay pour revendre ces achats. De façon générale ebay m'a aidé à m'offrir pas mal de fringues en revendant les fringues que je ne portais plus pour en acheter de nouvelles. Aujourd'hui je déteste trouver dans ma garde robe des pièces que je ne porte pas, je pense que j'achète "mieux" (je commence à me connaître et avoir de l'expérience en la matière) et je me fixe une règle : si j'hésite ce n'est pas très bon signe surtout que quand en vêtement me plaît vraiment je suis plus qu'enthousiaste en général!
Bref super article, c'est rassurant de voir que même toi tu peux te tromper :)
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Et je me trompe encore souvent ;)
RÉPONDRE
MaeligIl y a 10 ans
Ouh la la, comme cet article me parle ! Achat irraisonné pour remplacer un vêtement/accessoire fichu, check !
Sentiment de ne pas être sûre au moment de payer, check !
Regrets voire même lamentations les jours suivants... bin, euh, ça aussi.
Bref, super article Coco, comme d'habitude : )
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Allez, on inscrit comme bonne résolution de l'année 2014 : se raisonner face à l'achat ;) Ok ?
RÉPONDRE
ClaraIl y a 10 ans
Coco
Bravo!
C'est de qui ce pull http://bit.ly/1eoVHrT... svp?
Vous l' avez mise dans les breves!?
Merci d' avance
C
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
C'est un Céline :)
RÉPONDRE
ClaraIl y a 10 ans
Merci beaucoup Coco!
Un peu cher pour moi.. :)
Bravo pour Tendances de Mode, je vous suit despuis longtemps..!
Joyeaux Nöel à vous 3.
RÉPONDRE
Fashion Musings DiaryIl y a 10 ans
Tes conseils sont plus que judicieux et permettraient, si ils étaient appliqués à la lettre, d'éviter bien des déboires modesques! Mais, le cœur a ses raisons comme on dit...
RÉPONDRE
SteldaIl y a 10 ans
En shopping come en amour, il faut écouter ses pressentiments ;-). Quand on a une petite sensation désagréable au fond du ventre, c'est qu'il faut faire marche arrière toute, tant pis pour le regard de la vendeuse. Mais c'est toujours plus facile à dire qu'à faire :).
En fait, je suis de plus en plus convaincue qu'on ne trouve généralement que 2 ou 3 pièces qui nous correspondent vraiment chaque année.
En revanche, pour une fois, je mets un bémol sur la couleur des chaussures. Le bronze, le doré ou le beige peuvent s'assortir avec une multitude de choses. Idem pour du kaki.
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
"Quand on a une petite sensation désagréable au fond du ventre, c'est qu'il faut faire marche arrière toute" C'est exactement cela !
RÉPONDRE
SteldaIl y a 10 ans
PS et oui, ce "placard" en laiton, c'est no way!!!! Comme chez Guess. Ils ont parfois des bottines superbes mais rien que la plaque métallique me fait fuir en courant.
RÉPONDRE
seul et fabuleux ! Il y a 10 ans
J'ai une paire de chaussures en cuir marron... Ca doit faire 4ans que je les ai maintenant. J'ai eu un soucis de semelles l'an dernier mais le problème a été résolu. Elles ont pri la pluie, la neige, le soleil et parcouru pas mal de kms. Après leur passage chez le cordonnier, elles ont commencé à se décoloré (elles etaient déjà bien patinnées). Il m'avait conseillé de ne mettre que du lait incolore étant donné qu'elles sont entre le foncé et le clair.
Sauf que depuis peu, même à force d'imperméabilisant et de lait incolore, elles ont carrément commencer à blanchir sur le dessus... Genre E.T l'extra terrestre quand il est retrouvé dans la rivière (Pour la couleur et pour l'effet dramatique). Travaillant dans le domaine du cuir, j'ai sur mon lieu de travail différents produits d'entretien du cuir justement dont un produit qui reteinte "marron clair". J'ai testé fin de semaine dernière et il semblerait que je vais pouvoir les trainer encore un moment et j'en suis on ne peut plus ravi... Ca va peut être me laisser le temps de tomber (je ne cherche jamais... C'est plus au coup de coeur) sur une autre paire aussi agréable à porter.
RÉPONDRE
Coco (TDM)Il y a 10 ans
Merci pour le clin d'oeil à E.T, cela m'a permis de visualiser parfaitement la situation ;)
RÉPONDRE
revedepluieIl y a 10 ans
Je n'ai pas lu les commentaires, ils sont très longs, mais ont l'air néanmoins très intéressants!
Ton article est super, surtout les articles... C'est une connaisseuse qui parle, qui depuis qu'elle a eu 18 ans et sa première carte de crédit, a eu une sorte d'addiction/ frénésie du shopping, et je pense en être sortie aujourd'hui :)
Le nombre d'achats frénétiques que je n'ai pas fait!!
Ma penderie regorge de choses cheap que j'ai acheté juste parce que je voulais acheter (pour des raisons un peu plus profondes), et que je n'ai mise qu'une ou deux fois!
J'ai pris l'engagement de n'acheter que ce dont je savais avoir vraiment besoin, à moins d'un vrai coup de foudre, et de me contenter de ce que j'ai dans mon armoire qui est pleine à craquer... En gros je fais une petite détox de quelques mois, et ce depuis janvier
Et bien je trouve un extrême plaisir, le matin, à me trouver à recomposer mes tenues avec ce que j'ai déjà... cela stimule mon inventivité et me pousse à imaginer de nouvelles choses! Je me rends compte des jolies choses que j'ia déjà, et cela me confirme dans l'idée que pour l'instant, je n'ai pas vraiment besoin de plus de vêtements.
J'ai de très agréables surprises d'associations auxquelles je n'avais pas pensé avant, et je me trouve mon look bien plus "stylé" qu'avant... !
J'ai acheté quelques jolies pièces pendant les soldes, mais un peu plus chères et mieux coupées, de meilleure facture, et que je savais intemporelles tout en ayant ce brin de fantaisie
Et la technique de s'imaginer mentalement avec des tenues qu'on a déjà ( et surtout pas, faire un achat qui implique de devoir s'acheter d'autres affaires) marche du tonnerre!! Il faut être terre à terre, et ne pas appuyer son achat sur des faits hypothétiques :)
RÉPONDRE
Lise (TDM)Il y a 10 ans
S'obliger à faire avec ce que l'on a permet souvent de re-découvrir le potentiel de sa garde robe. C'est une super expérience que tu es en train de vivre :)
RÉPONDRE
AgnesIl y a 10 ans
Au final cela pour dire que tu regrettes, mais bon personne ne t'as forcé à les acheter.
#acheteusecompulsive
RÉPONDRE
Ajoutez votre commentaire
Code anti-spam : veuillez recopiez le code numérique ci-dessus
POSTER
Vous aimerez également
Imprimé léopard, mode d'emploi
Il y a 1 mois - 9
EN SAVOIR PLUS
Wanted : une veste blanche chanelienne
Il y a 1 mois - 28
EN SAVOIR PLUS
Charlotte Husson, le bon style
Il y a 1 mois - 27
EN SAVOIR PLUS
Printemps 2024, le dress code
Il y a 14 jours - 7
EN SAVOIR PLUS
Instagram @tendancesdemode