
En septembre dernier, le premier opus Beckham avait déjà su convaincre les plus sceptiques. Alors que tous s'attendaient à un naufrage, Victoria Beckham prouva que loin d'être une silhouette maigrichonne sans cervelle, elle pouvait faire preuve sinon de talent, au moins d'intelligence et de pragmatisme esthétique.
En effet, elle avait alors humblement évité d'essayer d'imposer un nouveau style. Au contraire, elle proposa une collection de robes luxueuses dûment inspirée de son collaborateur Roland Mouret, ne prétendant pas modifier l'air du temps mais bien plus offrir aux femmes la possibilité d'être aussi élégante qu'elle....
Pour la saison automne/hiver 2009-2010, la belle n'a rien changé de sa ligne de conduite, les créations proposées étant des plus intemporelles. On y retrouve quelques toilettes fifties à la longueur sous genou moulant hiératiquement les courbes des modèles, mais aussi des nouveautés telles que ces robes courtes et évasées où se mixent laine stretch et détails métallisés (légèrement Paco Rabanne) ou ces capes/paletot zippées pouvant aussi bien réchauffer un fourreau que se porter sur un slim bleach.

Par ailleurs, en véritable business woman, elle n'a pas oublié d'émailler son vestiaire de quelque robes longuissimes à la fois sobres et chic, ayant la capacité de séduire les prétendantes aux Oscars...
Si elle ne révolutionne pas la fashion week, Victoria Beckham dame néanmoins le pion aux collections cheap de luxe proposées par des outsiders de sa veine ; on pense notamment aux défilés caricaturaux de J.Lo et autres Gwen Stefani. En effet, ses vêtements sont de qualité irréprochable, les matières valent ceux d'un défilé très haut de gamme et son style pourra sans aucune difficulté résister au turn-over des tendances.
Décidément, Posh n'a pas fini de surprendre la sphère fashion, passant peu à peu du statut de victime de la mode à celui de muse pluridisciplinaire...
©photo : Vogue
Comme tu dis, la qualité est peut-être irréprochable, mais à priori, ce n'est pas demain que je porte de la haute couture, donc bof.