En pleine tournée américaine de ses différents points de vente, le maître incontesté de l'escarpin glamour-expérimental Nicholas Kirkwood profita dernièrement de son passage à Dallas pour rencontrer la blogueuse texane Jane Aldridge, shoes addict devant l'Eternel...
C'est autour d'une tasse de thé sur la terrasse du Crescent que le jeune créateur anglais fit la connaissance de miss Aldridge, acceptant volontiers de se prêter au jeu des questions/réponses. On apprends ainsi tout d'abord que s'il s'imagina longtemps architecte ou designer, c'est après avoir travaillé aux côtés de Phillip Treacy qu'il compris que son avenir se situerait dans la création d'accessoires.
Il avoue également que si ses créations hautes perchées - qu'il définit comme "aérodynamiques" - ne parviennent pas à trouver preneur chez sa mère (qui ne porte que les modèles à semelles plates), cette dernière n'en fut pas moins la plus heureuse des femmes lorsque son fils décrocha le British Fashion Accessory Award.
Niveau professionnel, Nicholas Kirkwood reconnaît que le plus difficile est de parvenir à gérer son agenda : sans cesse entre l'Italie - où il fait produire ses collections - et ses studios situés à Londres, le jeune homme peine à trouver le temps de dessiner de nouvelles créations. Pour autant, il n'en demeure pas moins en perpétuelle recherche de modèles aussi surprenants qu'innovants. Pour ce faire, celui qui privilégiait à ses débuts le mélange des matières se focalise désormais sur leur customisation, leur offrant ainsi un traitement unique.
Enfin, pour plaire à Nicholas Kirkwood, mieux vaut éviter de chausser une paire de
Crocs ou de
tennis à talons, celles-ci apparaissant à ses yeux comme le comble de l'hérésie shoesesque...
Lire l'interview : http://seaofshoes.typepad.com/qa-with-nicholas-kirkwood
Leurs chaussures (à tous les deux) me font rêver !!