Wanted : un maillot de bain Chlore
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La vie est parfois surprenante. Il arrive ainsi qu'il faille renoncer à quelque chose que l'on désire vraiment, pour se le voir finalement offrir sur un plateau par le destin. J'en veux pour preuve ma découverte inopinée de la griffe Chlore qui, alors que j'avais renoncé à trouver le maillot de bain idéal, me prouva que ce dernier existait bel et bien…
Rencontrée pendant mes études de stylisme, Fanny est de ces amies qui ont le chic pour me faire découvrir des pépites que je n'aurais jamais découvertes seule. C'est donc avec une attention toute particulière que je lus le message qu'elle m'envoya lundi matin. Me sachant toujours en quête d'un maillot de bain susceptible de m'accompagner dans les vagues de Praia Grande, elle attira mon attention sur une jeune marque roubaisienne, en me précisant que la créatrice ne m'était pas inconnue. Hélène Boulanger... la simple évocation de ce nom suffit à me replonger instantanément 18 ans en arrière, lors de nos études à Esmod Roubaix.
À l'époque, les bureaux de la jeune designer occupaient le rez-de-chaussée du bâtiment où étaient donnés nos cours. À la tête de sa propre griffe de prêt-à-porter (Sue Ellen), cette blonde filiforme au chignon flou et à la dégaine boyish-sexy intriguait fortement l'aspirante styliste que j'étais. C'est donc avec un intérêt dédoublé que je me lançai dans la découverte de sa nouvelle marque. Et je ne fus pas déçue... Fondé en 2018, Chlore possède le chic des maillots Eres, l'accessibilité en plus. Parfaitement pensé, ce label dédié au swimwear urbain coche toutes les cases permettant actuellement à une jeune marque d'être audible : matières écoresponsables, fabrication tracée, concept lisible, réponse à une demande non satisfaite par le marché actuel et ADN authentique (Hélène Boulanger est la fille d'une championne de France de natation et Franck Laureys le fils d'un navigateur).
Et si le logo imaginé par Eric Beckman - directeur de création du magazine Lui - me laisse de marbre, il en va tout autrement des modèles Max et Molitor (voir ici et là). Bien que pensés pour enchaîner les longueurs en piscine chlorée (leur matière résiste au contact répété avec le chlore), je les imagine parfaitement m'accompagner dans les eaux tumultueuses de l'Atlantique. Il faut dire qu'avec leur lycra haut de gamme, leurs teintes intemporelles et leurs découpes sobrement sensuelles gainant la silhouette, ces maillots ne demandent qu'à venir sublimer les férues de sports aquatiques, et ce quelle que soit leur discipline. Sans parler de leur capacité à booster la motivation de celles qui hésitent à prendre un abonnement dans la piscine la plus proche ou à booker un "surf camp" au Costa Rica…
Par Lise Huret, le 09 septembre 2020
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